Dans un retournement de situation aussi surprenant qu’une baleine qui danse le maloya, l’idée d’une supercompagnie aérienne desservant les Outre-mer refait surface. Et comme à son habitude, le ministre des Transports, Clément Beaune, a décidé de mettre une petite touche d’humour dans cette histoire en affirmant qu’un « monopole sur les Outre-mer » ne serait « dans l’intérêt de personne ». On peut dire qu’il sait comment se faire des amis, celui-là !
Vers une super compagnie ?
Le député Elie Califer, quant à lui, s’est dit « inquiet » face à cette idée de créer une compagnie géante qui se partagerait le ciel avec Air France pour les vols vers les Outre-mer. Il craint notamment que ce projet soit ourdi par un fond d’investissement qui ne pense qu’aux profits des compagnies, au détriment du pouvoir d’achat des familles. Ah, la concurrence, ce doux moteur du capitalisme qui nous réserve toujours de belles surprises !
Mais pas de panique, le ministre des Transports est là pour nous rassurer. Clément Beaune affirme qu’il est hors de question de réduire la concurrence ou d’avoir un quelconque monopole sur les Outre-mer. Il tient à sauver les offres aériennes et les compagnies, tout en maintenant une concurrence importante. On se demande bien comment il va réussir ce tour de magie, mais bon, l’avenir nous le dira.
En tout cas, Clément Beaune a invité les élus ultramarins à venir discuter avec lui et le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, pour éclaircir ces questions. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, des rencontres sont prévues avec les compagnies aériennes avant l’été pour faire « un point sur les hausses ». On espère juste que les hausses en question ne seront pas captées par des compagnes aériennes, sinon ça risque de ne pas être très fair-play.
Une augmentation tarifs sur les billets d’avion
Pendant ce temps-là, les prix des billets d’avion vers les Outre-mer s’envolent à une vitesse folle. Selon les chiffres du gouvernement, en un an, les prix au départ de l’Hexagone ont grimpé de 24 % en moyenne, toutes destinations confondues. Mais le pompon, c’est pour les vols vers les Outre-mer, avec une hausse ahurissante de 40 %. Ça donne presque envie de prendre le bateau, tiens !
Le président de la Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers a souligné cette augmentation importante des prix et a demandé aux collectivités territoriales et à l’État de relancer les dispositifs d’aide, à l’instar de ce qui se fait en Corse. Parce que, voyez-vous, les Ultra-marins aimeraient bien bénéficier des mêmes avantages que les habitants de l’île de Beauté. Et franchement, qui pourrait les blâmer ?
Il est vrai que plusieurs facteurs expliquent cette explosion des prix des billets d’avion vers les Outre-mer. D’abord, il y a ce maudit taux de change défavorable avec le dollar, qui nous fait sentir comme si on payait nos billets en pépites d’or. Ensuite, il y a la hausse du coût des carburants et de la maintenance, qui donne l’impression que nos billets d’avion sont en fait fabriqués en or massif. Et comme si ça ne suffisait pas, il y a aussi les revendications sociales dans le secteur aérien, qui nous rappellent que même les pilotes ont parfois besoin d’un peu de monnaie pour s’offrir une baguette de pain.
Mais soyons honnêtes, il est temps de se poser une question essentielle : pourquoi les Ultra-marins ne bénéficient-ils pas des mêmes avantages que les habitants de la Corse ? Après tout, la mer est la même, le soleil brille aussi fort, alors pourquoi diable devons-nous payer des sommes astronomiques pour rejoindre nos îles paradisiaques ? Il est grand temps que le gouvernement et les collectivités locales se penchent sérieusement sur la question et mettent en place des dispositifs d’aide adaptés, pour que voyager vers les Outre-mer ne soit plus réservé aux bourses les mieux remplies.
En attendant, croisons les doigts pour que les rencontres prévues avec les compagnies aériennes aboutissent à de réelles avancées. Car au-delà de l’humour bichique et des jeux de mots, il y a des familles qui aspirent à retrouver leurs proches, des rêves de vacances qui ne demandent qu’à se concrétiser, et des échanges culturels qui ne demandent qu’à se renforcer. Alors messieurs les ministres, faites de votre mieux pour maintenir la concurrence, mais surtout, faites en sorte que les Ultra-marins puissent voyager sans se ruiner. Sinon, on risque de vous lancer des billets d’avion en papier à la figure !
