Ouf ! Les Mauriciens non-vaccinés peuvent enfin troquer le coton-tige nasal contre leurs habitudes. Exit les tests PCR hebdomadaires et les restrictions, la fin du confinement est à nos portes ! 🙌
Un décret bien pesant
Après trois longues années de loyale soumission aux règles, nos amis non-vaccinés ont gagné leur ticket pour la liberté. Depuis 2021, le gouvernement avait dégainé le Quarantine Act 2020, verrouillant tout le monde sans distinction.
Pourquoi c’Ă©tait si galère ?
Les non-vaccinĂ©s, ce n’Ă©taient pas tous des anti-piqueurs ! Entre les allergies au joli sĂ©rum, les gens vraiment malades, et le fait que les fioles n’Ă©taient pas lĂ©gion, beaucoup Ă©taient pris au piège. Les cibles de cette rĂ©glementation peu funky, c’Ă©taient aussi les cas de force majeure qui n’avaient pas leur prĂ©cieux sĂ©same vaccinal.
« Liberté, égalité, non-vaccinés »
Des groupes de pression s’en sont donnĂ© Ă cĹ“ur joie pour faire pĂ©ter cette « loi » qui embĂŞtait la vie de tout le monde. Ruqayah Khayrattee, le porte-parole de la bande, nous dĂ©voile : « Nous avons mouillĂ© le maillot pour tous ceux qui ont dĂ» subir les supplices des tests PCR et des tests antigĂ©niques toutes les semaines ! »
Et les profs, t’en dis quoi ?
L’Union des employĂ©s de l’Éducation Secondaire PrivĂ©e (UPSEE) a exprimĂ© son dĂ©sarroi face Ă la situation. Beaucoup d’enseignants, faute de passer le test Ă la pique, ont dĂ» prendre des vacances sans le doux tintement des pièces dans la poche. C’est que ces cotons-tiges, ça chiffre vite, avec un coĂ»t de 2 000 roupies mauriciennes par test PCR.
Mais c’est pas fini
C’est pas seulement les enseignants qui ont eu leur part de joies coton-tigĂ©es. Plein de fonctionnaires se sont retrouvĂ©s dans la liste des victimes de l’ouate nasale. Parce que oui, il y en a qui ont les poches suffisamment remplies pour suivre ce rythme, mais c’est pas le cas de tout le monde, faut pas dĂ©conner.
La grande libération coton-tigée
Alors voilĂ , adieu les intrusions nasales hebdomadaires, et bonjour le soulagement ! On a de nouveau le droit de bosser, d’aller faire les courses, de reprendre un peu de vie sociale. Dans la grande famille « Nou Pas Bann Cobay » et « No CovidVax For Kids, » on respire Ă pleins poumons. Enfin, sans intrusion de coton-tige.
Et maintenant ?
Ben oui, c’est bien beau, mais le mal est fait. Des gens ont des dettes, et d’autres ont dĂ» quĂ©mander Ă la famille pour boucler les fins de mois. Bref, c’est le bordel. Alors, les membres de ces groupes espèrent que l’État va leur renflouer les poches. Au total, ça ferait 1 926 € (ou 90 000 roupies, si vous prĂ©fĂ©rez) pour chaque Mauricien qui a encaissĂ© la souffrance du coton-tige dans le nez.
La fin du cauchemar ?
Alors voilĂ , les Mauriciens, le cauchemar coton-tigĂ© touche enfin Ă sa fin. La prochaine fois que vous prendrez un bain de foule (ou de mer, c’est selon), n’oubliez pas de penser Ă ces annĂ©es de dĂ©gustation de test PCR. Avec un peu de chance, l’État va jouer les Pères NoĂ«l, mais ne comptez pas trop dessus pour un festin digne de la Saint-Sylvestre.