Ah, le « ti train » de La Réunion ! Cette petite merveille du patrimoine local mérite qu’on s’y intéresse. Retour sur l’histoire du chemin de fer de l’île, du projet initial à son inauguration, en passant par les péripéties de sa construction.
Les débuts
Tout commence en 1858, à une époque où la canne à sucre est en plein développement. Pour permettre à l’île de prospérer économiquement, il est devenu indispensable de moderniser les moyens de communication. C’est ainsi que l’idée d’un chemin de fer fait son apparition, avec Saint-Denis comme point de départ et d’arrivée.
Après de nombreuses démarches et négociations, l’accord est enfin obtenu en 1875. Les travaux peuvent commencer ! Mais ils ne seront pas de tout repos : il faut composer avec les reliefs de l’île, souvent escarpés et accidentés, et les conditions climatiques difficiles. Heureusement, la motivation des travailleurs et des ingénieurs permet de surmonter ces obstacles.
Inauguration
Le 11 février 1882, le chemin de fer est enfin inauguré. Quelques chiffres pour mesurer l’ampleur de la réalisation : 126 km de ligne, 41 ponts métalliques, 14 ponts en maçonnerie, des dizaines de ponceaux, aqueducs et tranchées. Sans oublier les deux sections de la ligne, celle du Vent ou de l’Est, qui comprend de Saint-Denis à Saint-Benoît, et celle de Sous-le-Vent ou de l’Ouest, qui compte jusqu’à Saint-Pierre (Source : Mi Aim A Ou).
Mais revenons-en à nos moutons, ou plutôt à notre « ti train ». Car si le chemin de fer est un exploit technique remarquable, il est aussi devenu une véritable institution à La Réunion. Son surnom affectueux en témoigne : les Réunionnais ont adopté le « ti train » comme symbole de leur île.
Il faut dire que cette petite locomotive à vapeur, qui semble tout droit sortie d’un roman de Jules Verne, a quelque chose de fascinant. Elle n’est pas bien grande, elle n’est pas bien rapide, mais elle a un charme indéniable. Son tintement de cloche, son sifflement strident, ses roues qui grincent sur les rails, tout cela contribue à créer une ambiance à la fois nostalgique et festive.
Le projet pour mettre fin aux bouchons sur notre île
D’ailleurs, bien que le « ti train » ne soit plus en activité, les Réunionnais et les bichiques rêvent de relancer le projet pour pallier aux problèmes de circulation, même si le petit train est lent. Car pour eux, le « ti train » n’est pas seulement un moyen de transport pratique ou une attraction touristique, mais un symbole de leur identité et de leur histoire, témoignant du développement économique et de la contribution des chemins de fer à cette évolution.
De plus, le petit train est un lieu de rencontre et d’échanges entre les habitants et les visiteurs, renforçant ainsi le lien social et interculturel dans la région. En somme, le « ti train » de la Réunion est bien plus qu’un simple souvenir du passé : c’est un symbole vivant de l’avenir de cette île de l’océan indien.
Une pétition en ligne
Et si vous êtes un amoureux du « ti train » de la Réunion, sachez que des initiatives sont en cours pour relancer ce symbole de l’île. Une pétition en ligne a été lancée pour sauver le « ti train », mais les bichiques ne semblent pas la trouver facilement. Peut-être que quelqu’un pourra les aider à la trouver et à soutenir cette cause importante pour l’histoire et l’identité de La Réunion. En attendant, espérons que le « ti train » pourra un jour reprendre du service et permettre à tous de découvrir les merveilles de l’île en douceur et en tranquillité.
